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La présence de l’historien d’art sur les réseaux sociaux

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L’historien d’art doit faire sa place sur les réseaux sociaux et profiter des apports des « contributeurs » pour enrichir sa base de connaissances, autrement qu’en lisant des ouvrages de références : un historien d’art est aussi un communicant.
Le réseau social demande moins d’investissement qu’un blog ou qu’un site : il suffit de partager, d’échanger et de consommer ou de contribuer au sein des communautés qu’on intègre pour marquer sa présence et faire sa veille sans même s’en apercevoir !

Les réseaux sociaux comme Facebook, Delicoious, Twitter, Viadeo, LinkedIn, Flick’r, et tous les autres ne sont pas dédiés qu’au divertissement, ou qu’à la recherche de mission dans le cadre professionnel : les passionnés s’y retrouvent aussi beaucoup et sont toujours enclins à partager !

Written by Sabrina Hadid

17 janvier 2010 at 00:28

Les bienfaits supposés des plateformes collaboratives

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De plus en plus de musées entrent dans a mouvance du web 2.0 pour devenir des musées dits « web 2.0 » : généralement, une section du site se présente comme un blog ou un forum et est le théâtre d’échanges et de discussions ayant pour thèmes les œuvres d’art ou des concepts relatifs à l’étude de ces œuvres d’art. Ces sections très largement orientées web 2.0 sont alimentées par les visiteurs ou les communautés d’internautes qui se forment autour de ces musées, ou de l’amour de l’art.

La Tate, par exemple, propose aux visiteurs de rédiger les cartels (ces petites fiches d’identités propres à chacune des oeuvres d’art) et de les publier sur le site de ladite institution après validation du contenu par un professionnel.
Dans le cadre de l’apprentissage de l’histoire de l’art, de l’acquisition des connaissances inhérentes à cette discipline, ceci constitue une véritable aubaine pour les étudiants et les passionnés tels que les pro-am (amateurs documentés dont le niveau de connaissances et de compétence avoisine celui d’un professionnel) et cela pour deux raisons.

Premièrement, l’apprentissage de l’histoire de l ‘art repose sur des méthodes qui favorisent plutôt le travail en solitaire et fait très peu appel (voire pas du tout), au travail de groupe. Pour les étudiants, apporter sa contribution via ces plateformes peut être très formateur tant sur le plan des connaissances que sur le plan des compétences, et c’est là tout l’intérêt de ces dispositifs nouvelle génération.
Deuxièmement, l’étudiant s’approprie en douceur les NTIC, apprend à assumer ses idées et à les confronter à celles des autres (chose qu’on ne fait pas forcément en amphi), et il travaille sa rédaction, le choix de ses mots et se donne les moyens d’intégrer un vocabulaire de façon active (en faisant autrement que de lire analyses et ouvrages de référence).

De plus, le contributeur se voit offrir de plus en plus de types de collaboration : outre la rédaction de cartels, on peut commenter des expositions auxquelles on s’est rendu, soit via un texte, des images ou même des fichiers son (Guggenheim de Bilbao).

Le musée 2.0 né d’une stratégie marketing devient un panel d’outils d’apprentissage à la portée de tous !

Written by Sabrina Hadid

23 décembre 2009 at 00:28