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Simplifier les discours et utiliser ses « sens » pour mieux appréhender les concepts tels que la facture de la touche.

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La facture de la touche de viens vite un élément important à intégrer obligatoirement à la description du tableau. Problème : elle ne s’observe pas sur la plupart des images présentées sur les sites ou même dans les « classiques » des bibliothèques, à moins de bénéficier d’un zoom haute définition façon Mazenod, ou Web Gallery of Art.
La meilleure façon qui nous ai donnée de pouvoir apprécier le travail sur l’épaisseur de la matière, de deviner le geste de l’artiste est de se rendre au musée : mais toutes les oeuvres d’art qui nous intéressent ne se trouvent pas près de chez nous, et même si, nous historiens d’art curieux de tout aimons voyager, il s’avèrerait très utile de pouvoir « accéder » à un niveau de détail informationnel assez élevé qui permette d’observer et de réellement saisir la qualité de cette facture de la touche.
Les musées les plus « fortunés » ou ceux qui savent nouer des partenariats avec d’autres institutions ont les moyens d’innover dans l’espace muséal (qu’il soit virtuel ou réel) en commençant à se doter de nouvelles technologies, qui sont autant de vecteurs de nouveaux usages et de nouvelles possibilités d’accessibilité à la culture.
D’un point de vue pédagogique, et pour prendre un exemple très précis, utiliser certaines de ces technologies pour donner à voir et faire « sentir » la facture de la touche serait cohérent et ferait écho au caractère sensible de l’œuvre d’art, qui « s’adresse aux sens pour toucher (ou édifier) l’esprit ».
La technologie multi-touch (cf : I Phone et écrans tactiles dernières générations) se répand et « squatte » de plus en plus espaces culturels et musées. Les ingénieurs travaillent actuellement à rendre les effets de matières (textures, températures).

Voici de quoi vous faire une idée des possibilités offertes par cette nouvelle technologie :

Adapter cette technologie pour traduire les effets de matières réels vers le virtuel réglerait notre problème, et plus que ça, contribuerait à amoindrir la frustration induite par la règle dictée par la volonté de conserver du mieux qu’on peut les œuvres d’art : le célèbre « Ne pas toucher » pourrait évoluer vers un « Prière de toucher l’œuvre d’art virtuelle » qui dans l’idéal serait installée à côté de l’œuvre d’art originale.